Arrêtez l'hémorragie !
L'internationalisation touche à tout
Quelle partie du code le bogue de l'an 2000 touchait-il ? Seulement les aspects liés aux dates. Pourtant, cela s'est traduit par l'examen de chaque ligne de code de larges systèmes, parce que les dates pouvaient être stockées comme deux caractères, un nombre entier, 7 bits, etc. Il n'était pas facile de repérer les dates; il fallait passer à travers tout le code. Le bogue de l'an 2000 pouvait se cacher.
Quelle partie du code l'internationalisation touche-t-elle ? Seulement les aspects suivants : date et heure, calendriers, devises, mots, ponctuation, jeux de caractères, polices de caractères, tri, impression des données, méthodes de saisie, algorithmes de disposition du texte, etc. Non seulement l'internationalisation touche-t-elle à tout, non seulement tout le code doit-il être examiné, mais il s'agit d'une question qui a de nombreuses répercussions.
Vous éloignez-vous de votre produit globalisé ?
« Stocker les dates en 4 caractères » est à peu près la seule chose que les développeurs doivent savoir pour éviter le bogue de l'an 2000 (ou 2100). Cela n'est pas le cas de l'internationalisation. Vous ne pouvez pas dire tout simplement aux programmeurs : « Utilisez du code globalisé ». Si vos développeurs ne sont pas pleinement conscients des enjeux de l'internationalisation, chaque ligne de code qu'ils écrivent, chaque jour, devra être examinée et vraisemblablement modifiée plus tard. Ainsi, les coûts et l'accès au marché de votre produit global se trouvent à augmenter.
Allez vers la globalisation : allez chercher l'information !
Vous pouvez facilement éviter ces pertes et renverser la vapeur en vous assurant que votre équipe détient l'information appropriée. Grâce à nos ateliers, en seulement une journée, vous et votre équipe apprendrez tout ce que vous devez savoir à propos des principaux enjeux liés à l'internationalisation. En seulement deux jours, vos développeurs apprendront les techniques appropriées pour les environnements C++, JAVA, Oracle, etc.
Certaines de ces connaissances pourront être mises en application immédiatement.
Même si vous n'êtes pas encore prêt à affecter des ressources pour la globalisation de votre produit, vous pouvez utiliser dès aujourd'hui des techniques de base qui ne vous coûteront rien maintenant mais qui vous permettront d'économiser plus tard.
Plus important encore, votre équipe pourra vous aider à régler des questions importantes, telles que :
- Qui effectuera la globalisation ? Vos développeurs actuels ou une équipe dédiée ?
- Devriez-vous impartir ou non ?
- Quelles sont les exigences à l'égard du produit globalisé ?
- Quelle sera la stratégie de développement ?
- Combien de temps nécessitera vraiment ce projet ?
Le fait de sous-estimer l'internationalisation est dangereux.
Vous vous demandez peut-être si vous avez besoin d'aide. Tout bien considéré, certains diront que ce n'est pas si compliqué. Pourquoi, alors, de nombreux projets d'internationalisation font-ils face à des dépassements de coûts et d'échéances ?
La réponse, c'est que l'internationalisation n'est pas aussi simple qu'elle en a l'air. La sous-estimation des projets d'internationalisation découle souvent des facteurs suivants :
Excès de confiance en raison de réussites antérieures
Il existe divers degrés de complexité de l'internationalisation en fonction des langues supportées. Le français, l'allemand et l'espagnol sont généralement dans la même catégorie. Les langues asiatiques sont dans une autre catégorie. Une équipe qui a « facilement » produit une version en espagnol est susceptible d'être en retard de plusieurs mois si elle saute à pieds joints dans le chinois ou le japonais sans formation préalable.
Équation entre complexité technique et complexité du projet
L'internationalisation touche à tout. Elle a des répercussions sur toutes les parties du code, les graphiques, les interfaces utilisateurs, les tutoriels, etc. Elle touche beaucoup de gens, de nombreuses façons. C'est pourquoi la gestion de l'internationalisation demeure un de ses aspects les plus difficiles. En effet, la planification et l'estimation sont particulièrement délicates. Bien que certaines des tâches techniques soient effectivement simples, la livraison à temps du projet en entier ne l'est certainement pas.
Manque d'intérêt pour les « tâches insignifiantes »
Les projets d'internationalisation sont davantage axés sur la production que les projets de R.-D. Cela nécessite donc une approche différente. Dans les projets de R.-D., l'importance d'une tâche et les efforts à fournir pour l'accomplir sont directement reliés à sa complexité; les tâches toutes simples « ne prenant qu'une minute » sont généralement ignorées. Dans les projets de production, les tâches les plus importantes sont celles qui sont répétées de nombreuses fois; celle qui « ne prend qu'une minute » peut en fait en prendre 5 et, si elle est répétée 10 000 fois, nécessitera 5 mois-personnes. Le fait que cette tâche prenne 1 ou 5 minutes à être effectuée est désormais un enjeu important !
En bref...
- L'internationalisation est complexe; elle comporte plusieurs pièges et écueils.
- Acquérir des connaissances sur l'internationalisation est une dépense minime qui rapporte beaucoup.
- Plus vite vous formez votre personnel, moins il vous faudra retravailler le produit.